Dix conseils pour se protéger des prestataires peu sérieux

Les 10 conseils de la FINMA pour protéger les investisseurs contre les prestataires peu sérieux. Ce qu’ils devraient faire s’ils ont été victimes d’une activité illégale ou frauduleuse. Ce qu’ils peuvent faire si un prestataire autorisé ne répond pas à leurs attentes. En cas de doute, les investisseurs peuvent simplement contacter FINSOM

Suivre les dix règles simples de l’Autorité de surveillance des marchés financiers suisse (FINMA) permet de réduire les risques de devenir la victime de prestataires malhonnêtes ou exerçant illégalement :

  1. Prenez le temps de réfléchir à vos investissements et placements financiers. Ne vous laissez jamais mettre sous pression. Diversifiez toujours vos placements, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.
  2. Avant tout investissement, menez vos propres investigations quant aux prestataires et aux produits. Ne vous laissez pas éblouir par des prospectus mirifiques ; restez vigilant face aux opérateurs de télémarketing et à leurs astuces. A l’aide de Google ou d’autres moteurs de recherche, regardez si vous trouvez des informations sur les prestataires et les produits. Vous agissez à votre propre risque et devez donc vous renseigner sur vos cocontractants.
  3. Vérifiez si les prestataires bénéficient d’une autorisation de la FINMA. Gardez à l’esprit que les sociétés assujetties à la FINMA ne sont pas toutes surveillées avec la même intensité et en permanence (au plan prudentiel).
  4. Vérifiez si les prestataires figurent sur la liste noire de la FINMA ou sur l’Investor Alerts Portal de l’OICV. Si c’est le cas, la FINMA vous conseille de redoubler de prudence.
  5. Si les prestataires sont suisses, examinez l’extrait du registre du commerce des prestataires suisses sur www.zefix.ch. Des changements fréquents de raison sociale, d’adresse ou de personnes autorisées à signer doivent attiser votre méfiance.
  6. Concernant les prestataires ou les offres venant de l’étranger, réfléchissez toujours à vos moyens de recours en cas de problèmes : comment pourrez-vous faire valoir vos droits (contre qui, où et à quels coûts) ?
  7. Utilisez également les forums Internet et consultez les sites de consommateurs. Les commentaires d’investisseurs inquiets ou lésés sont autant de signaux d’alerte.
  8. Comparez les produits, les rendements et les commissions avec ceux d’autres prestataires. Si ceux-ci sont nettement supérieurs par exemple à ceux des établissements autorisés (par la FINMA), soyez prudent.
  9. Les technologies et produits novateurs (par exemple les monnaies virtuelles) sont tentants de par l’attrait de la nouveauté, mais recèlent des risques. Il est rare de décrocher le gros lot. Informez-vous suffisamment et n’investissez que si vous avez bien compris les conditions de l’offre.
  10. N’oubliez jamais la règle selon laquelle des rendements élevés vont généralement de pair avec des risques de perte élevés. Les risques de pertes sont souvent plus réels que les chances de rendement. 

Si vous êtes victime d’un prestataire frauduleux, FINSOM recommande de signaler immédiatement les transactions à votre banque et à la banque à laquelle vous avez transféré les fonds, de porter plainte auprès de votre autorité de police locale et d’avertir la FINMA. Si vous avez affaire à un site web frauduleux, vous pouvez également le signaler à l’autorité compétente dans la juridiction responsable du domaine (.com, .ch, etc) et au registre du nom de domaine. 

Si vous réalisez que vous traitez avec un prestataire qui ne possède pas l’autorisation nécessaire pour exercer ses activités sur la place financière suisse, FINSOM recommande d’avertir la FINMA.  

Dans le cas où un prestataire autorisé à exercer ses activités sur la place financière suisse ne répondrait pas à vos attentes et que vous ne parvenez pas à trouver une solution satisfaisante ensemble, vous pouvez contacter l’Ombudsman (ou « l’Organe de médiation ») auquel le prestataire est affilié. 

En cas de doute, contactez simplement FINSOM